En 2025, les entrepreneurs accèdent à plusieurs aides financières pour créer leur entreprise. Ces aides proviennent des pouvoirs publics, institutions financières et organisations privées. Ces aides visent à stimuler l’innovation, la croissance économique et la création d’emplois. Elles incluent des subventions, des prêts à taux avantageux et d’autres soutiens pour accompagner les projets entrepreneuriaux.
Au sein du réseau de cabinets de conseil et d’expertise comptable Advyse notre service Aides & Financements peut vous accompagner dans le conseil et l’obtention d‘aides pour la création et le développement de votre entreprise.
Aides de l’Etat à la création d’entreprise
Entrepreneurs en 2025, l’État propose plusieurs dispositifs d’aide pour soutenir la création et la reprise d’entreprise. Ces aides, destinées principalement aux demandeurs d’emploi, porteurs de projets, et entrepreneurs souhaitant revitaliser ou reprendre des entreprises existantes, sont mises en place par des organismes tels que Pôle Emploi, les Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI) et Bpifrance. Elles ont pour objectif de favoriser l’entrepreneuriat, l’innovation, et de dynamiser certains secteurs économiques, en particulier le commerce et l’industrie.
Aides financières et exonérations
L’ACRE (Aide aux Créateurs et Repreneurs d’Entreprise) constitue l’une des aides majeures. Elle permet aux créateurs d’entreprise de bénéficier d’une exonération partielle des cotisations sociales durant les premières années d’activité. Ce soutien est particulièrement adapté aux jeunes entreprises ou micro-entrepreneurs, qui peuvent ainsi débuter sans être écrasés par des charges sociales élevées dès le lancement de leur activité.
L’ARCE permet aux demandeurs d’emploi de recevoir une partie de leurs allocations chômage sous forme de capital. L’Arce est perçue en 2 versements à 6 mois d’intervalle de 60% de son ARE restants du :
– 1er versement qui correspond à la moitié de l’aide
– et le second versement a lieu si le repreneur ou le créateur exerce toujours son activité et n’exerce pas en CDI à temps plein. Depuis le 1er avril 2025, la reprise de droit à l’ARE est soumise à la fin de l’exercice de l’activité non salariée.
Ce dispositif aide à financer la création ou la reprise d’une entreprise. Des prêts à taux zéro, comme le prêt NACRE, complètent cette aide. Ils financent l’élaboration d’un business plan et les formalités administratives nécessaires.
Accompagnement et conseils aux entreprises
Les Chambres de Métiers et de l’Artisanat, ainsi que des réseaux spécialisés comme Initiative France et Réseau Entreprendre, offrent un soutien précieux aux créateurs et repreneurs d’entreprise. Ces structures fournissent des conseils pratiques, des formations sur la faisabilité du projet et aident à l’élaboration d’un prévisionnel financier. Elles peuvent également orienter les entrepreneurs vers des financements adaptés, tels que les prêts d’honneur, qui ne nécessitent pas de garanties personnelles.
Aides fiscales et crédits d’impôt
Les entreprises innovantes, en particulier celles dans le domaine de la recherche et du développement, peuvent bénéficier de crédits d’impôt, comme le Crédit d’Impôt Recherche (CIR). Des exonérations fiscales sont également prévues pour encourager la création et la reprise d’entreprises, facilitant ainsi le démarrage de nouvelles initiatives.
Conditions d’éligibilité et démarches
Pour profiter de ces aides, il est crucial de vérifier l’éligibilité en fonction de la forme juridique de l’entreprise (auto-entrepreneur, micro-entreprise, entreprise individuelle, etc.). Les demandes doivent être adressées aux organismes compétents, tels que Pôle Emploi, Bpifrance ou la Caisse des Dépôts. Les créateurs d’entreprise doivent souvent présenter un plan de financement et une étude de marché pour prouver la viabilité de leur projet.
Les demandeurs du RSA et les chômeurs peuvent bénéficier d’aides spécifiques pour créer leur entreprise. De plus, ces aides sont disponibles à l’échelle locale via les collectivités territoriales.
Les entrepreneurs en 2025 bénéficient d’un large éventail de soutiens financiers et d’accompagnement pour les aider à réaliser leurs projets. Que ce soit sous forme d’exonérations de charges sociales, de prêts à taux zéro, de subventions ou d’accompagnement personnalisé, ces dispositifs sont conçus pour réduire les obstacles financiers et favoriser l’innovation, la création d’entreprises et la croissance économique.
Si vous êtes intéressé par ces aides de l’état, vous pouvez échanger avec les experts-comptables Advyse. Nous vous apportons toutes les réponses à vos questions afin de maximiser vos chances d’obtenir ces aides.
Sources de financement à la création d’entreprise
La création d’une entreprise est une aventure passionnante, mais elle nécessite un plan de financement solide pour en assurer la pérennité. En tant qu’entrepreneur, il est crucial d’explorer toutes les options de financement disponibles pour mener à bien votre projet. Voici un guide détaillé, avec chiffres et exemples, des principales sources de financement à considérer pour la réussite de votre entreprise.
- Apport personnel
Votre apport personnel est souvent la première étape pour démarrer. Par exemple, si vous souhaitez créer une entreprise nécessitant 50 000 €, il est recommandé d’investir au moins 20 % (soit 10 000 €) de vos propres économies. Cet engagement financier prouve votre sérieux et rassure les potentiels financeurs.
- Prêts bancaires
Les banques sont des partenaires incontournables pour financer la création d’une entreprise. Par exemple, un prêt bancaire classique peut couvrir jusqu’à 70 % des besoins financiers. Si votre projet nécessite un investissement de 100 000 €, vous pourriez obtenir un prêt de 70 000 €, à condition de présenter un business plan détaillé. Pensez aussi aux prêts spécifiques comme :
- Le prêt d’honneur : sans garantie ni intérêt, pouvant atteindre 10 000 à 50 000 € selon les réseaux (comme Initiative France).
- Le prêt à taux zéro NACRE : destiné aux demandeurs d’emploi créant leur entreprise, jusqu’à 10 000 €.
- Financement participatif (crowdfunding)
Le crowdfunding permet de mobiliser des fonds via des plateformes comme Ulule, KissKissBankBank, ou Lendopolis. Par exemple, une start-up innovante dans les énergies renouvelables peut lever jusqu’à 50 000 € grâce aux contributions de particuliers motivés par l’impact environnemental du projet.
- Aides publiques et subventions
De nombreuses aides financières sont disponibles :
- Bpifrance propose des garanties pour les prêts bancaires ou des aides à l’innovation (subventions pouvant aller jusqu’à 200 000 € pour les projets innovants).
- Crédits d’impôt : comme le Crédit d’Impôt Recherche (CIR) qui rembourse 30 % des dépenses liées à la R&D, dans la limite de 100 M€.
- Exemple : Une petite entreprise artisanale peut bénéficier d’une exonération fiscale grâce à l’ACRE (Aide à la Création ou Reprise d’une Entreprise).
- Business-angels et capital-risque
Les business angels investissent entre 50 000 et 500 000 € contre une participation au capital. Par exemple, une start-up technologique peut lever 300 000 € pour financer son développement. Le capital-risque convient aux levées de fonds supérieures à 500 000 €. Il aide les entreprises à s’implanter à l’international.
- Réseaux d’accompagnement entrepreneurial
Des structures comme Réseau Entreprendre ou Adie vous aident à structurer votre projet. Par exemple : le microcrédit Adie, jusqu’à 12 000 €, est parfait pour financer des projets de petite envergure, comme l’ouverture d’un food truck ou d’un commerce de proximité.
- Affacturage et crédit-bail
Ces solutions permettent de libérer rapidement des liquidités :
- Affacturage : si vous avez 50 000 € de factures clients en attente, vous pouvez céder ces factures à une société d’affacturage pour obtenir immédiatement une avance de trésorerie, moyennant des frais (1-3 % du montant).
- Crédit-bail : parfait pour financer un véhicule professionnel ou une machine coûteuse sans alourdir votre bilan. Par exemple, louer une machine industrielle à 1 000 €/mois au lieu d’un achat direct à 50 000 €.
- Emprunts et crédits divers
Envisagez des alternatives comme :
- Le microcrédit professionnel, idéal pour des besoins modestes, comme 5 000 € pour lancer une activité artisanale.
- Les prêts participatifs : des solutions hybrides entre emprunts bancaires et financement participatif, souvent accessibles jusqu’à 500 000 €.
- Gestion de la trésorerie et besoins en fonds de roulement (BFR)
Une bonne gestion de trésorerie est essentielle. Par exemple :
- Si vos charges mensuelles s’élèvent à 10 000 €, veillez à maintenir un fonds de roulement équivalent à 3 mois d’activité, soit 30 000 €.
- Utilisez des outils comme le compte courant d’associé ou des lignes de crédit court terme pour pallier des besoins ponctuels.
Exemple global
Prenons l’exemple d’un entrepreneur souhaitant ouvrir une boulangerie avec un budget total de 200 000 € :
- Apport personnel : 20 % soit 40 000 €.
- Prêt bancaire : 120 000 € (60 %).
- Subvention régionale : 20 000 €.
- Crowdfunding : 20 000 € pour financer un four écologique innovant.
En tant qu’entrepreneur, vous devez adapter votre stratégie de financement à vos besoins et à votre projet. De plus, soyez proactif dans la recherche de solutions, que ce soit via vos fonds propres, des prêts, des aides publiques ou des partenaires privés. Préparez un business plan rigoureux et explorez toutes les options pour maximiser vos chances de succès. Une bonne préparation et une gestion rigoureuse de la trésorerie sont la clé pour pérenniser votre entreprise.
Contactez-nous si vous souhaitez être accompagné dans la procédure ou si vous souhaitez créer votre entreprise.