La comptabilité de votre SASU
La gestion comptable de votre SASU reste une étape clé pour assurer sa conformité légale tout en optimisant ses performances financières. Entre obligations strictes et délais à connaître et surtout à respecter, la comptabilité d’une SASU demande ainsi rigueur et expertise. Faire appel à un professionnel vous permet de transformer ces contraintes en atouts stratégiques. Avec ADVYSE, bénéficiez d’un accompagnement sur-mesure pour une gestion comptable sans faille en toute simplicité !
Commençons dès maintenant
Obtenez un devis gratuit et sans engagement !
98%
de clients satisfaits
4,8
sur + de 150 avis Google
Quelles sont les obligations comptables d'une SASU ?
En tant que dirigeant d’une SASU, vous devez respecter trois obligations comptables annuelles absolument essentielles :
- L’établissement des comptes annuels : Lors de la clôture de chaque exercice, il est impératif de dresser un bilan, un compte de résultat et, le cas échéant, une annexe légale. Ces documents offrent une image fidèle de la santé financière de votre entreprise ;
- La transmission de la liasse fiscale : Cette liasse comprend les états financiers et les différentes déclarations fiscales de votre entreprise, et doit obligatoirement être envoyée à l’administration fiscale. Son utilité : permettre de déterminer le montant de l’impôt sur les sociétés dû ;
- Le dépôt des comptes au greffe : Enfin, après approbation par l’associé unique, les comptes annuels doivent être déposés au greffe du tribunal de commerce via le Guichet Unique. Cette démarche garantit la transparence financière de votre société.
Soyez rigoureux, car le non-respect de ces obligations peut entraîner des sanctions financières plus ou moins importantes, comme des amendes pouvant aller jusqu’à 1 500 euros, ainsi que des poursuites pour faute de gestion ou l’interdiction d’exercer des activités commerciales.
La comptabilité d’une SASU doit donc assurer la tenue de documents précis, comme le livre-journal pour consigner chronologiquement toutes les opérations de l’entreprise, le grand-livre pour classer les écritures du livre-journal dans les comptes correspondants, ou encore le livre d’inventaire qui détaille les éléments d’actif et de passif.
Ces obligations couvrent ainsi différents volets :
- La tenue d’une comptabilité rigoureuse : Vous devez enregistrer toutes les opérations économiques de votre entreprise, qu’il s’agisse des recettes, des dépenses ou des immobilisations. Ces informations servent à élaborer des documents essentiels comme le bilan et le compte de résultat ;
- La production d’états financiers annuels : Ces documents, qui doivent être déposés au greffe du tribunal de commerce, et permettent surtout d’apporter une vision synthétique de la situation financière de la SASU ;
- Le respect des normes fiscales et sociales en vigueur : Cela inclut la déclaration de TVA, le paiement de l’impôt sur les sociétés (IS) et, si le président est rémunéré, les cotisations sociales afférentes.
Attention, ces obligations ne se limitent pas à une simple formalité : elles sont spécifiquement pensées pour garantir la transparence financière de votre entreprise et assurer sa crédibilité aux yeux de vos partenaires.
Autre spécificité : vous devez tenir la comptabilité de votre SASU en euro et en langue française !
Échangeons ensemble sur votre projet
Faites le premier pas vers la réussite ! Parlons de vos ambitions et trouvons les solutions adaptées à votre projet.
Quelles sont les échéances comptables d'une SASU ?
Le respect des échéances comptables est indispensable pour que votre SASU puisse maintenir une gestion saine tout en évitant d’éventuelles sanctions financières. Voici un résumé des principaux délais qu’une SASU doit respecter :
- Déclarations de TVA : Elles doivent être effectuées de manière mensuelle ou trimestrielle selon le régime fiscal choisi ;
- Acomptes et solde de l’impôt sur les sociétés (IS) : L’impôt est prélevé en plusieurs acomptes trimestriels, suivis du solde annuel à payer ;
- Dépôt des comptes annuels : Vous avez six mois après la clôture de votre exercice pour préparer et déposer vos comptes au greffe ;
- Cotisations sociales : Les charges sociales doivent être déclarées et payées à des fréquences différentes selon les cas (mensuelles ou trimestrielles).
Ce qu’il faut retenir, c’est qu’un suivi rigoureux et une organisation millimétrée dès le départ permettront à votre entreprise de bien respecter ces délais et donc d’éviter des pénalités, souvent coûteuses.
Avoir un expert-comptable en SASU : est-ce obligatoire ?
Contrairement aux idées reçues, faire appel à un expert-comptable en SASU n’est pas une obligation légale. Toutefois, si ce choix n’est pas imposé, il est fortement recommandé pour plusieurs raisons.
Lorsqu’une demande de financement ou de subvention se présente, les organismes exigent généralement des documents comptables rigoureux : bilans, prévisionnels, attestations ou situations financières intermédiaires. Ces documents, lorsqu’ils sont établis par un professionnel du chiffre, inspirent donc confiance et apportent une crédibilité indispensable à votre projet. Ne pas disposer d’un expert-comptable pourrait vous contraindre à en solliciter un dans l’urgence, ce qui entraîne souvent des surcoûts et une perte de temps non négligeable.
Par ailleurs, tout au long de la vie de votre SASU, vous serez confronté à de nombreuses questions complexes, qu’elles soient fiscales, comptables ou juridiques. Ces problématiques peuvent concerner l’optimisation de votre rémunération, le choix des régimes fiscaux, les déclarations obligatoires ou encore l’évolution de votre activité.
Mais attention, sans accompagnement adapté, il est facile de commettre des erreurs ou de manquer des opportunités.
Faire appel à un expert-comptable, c’est donc bien plus qu’une question de conformité : c’est un atout stratégique pour sécuriser vos finances, anticiper les échéances et prendre les meilleures décisions pour votre entreprise.
Pourquoi confier la comptabilité de votre SASU à un expert-comptable ?
Gérer la comptabilité de votre SASU est une tâche qui exige rigueur, précision et une parfaite maîtrise des règles comptables et fiscales. Or, ces dernières sont en constante évolution.
C’est justement là que réside tout l’intérêt de confier cette responsabilité à un expert-comptable : c’est avant tout faire le choix de la sérénité. Un professionnel aguerri tel qu’un expert-comptable pourra s’assurer de la conformité totale de votre SASU aux exigences légales et donc vous éviter des erreurs très coûteuses.
Il faut savoir qu’en SASU, plusieurs régimes déclaratifs sont possibles, et votre choix dépend du chiffre d’affaires de votre entreprise. Vous avez donc le choix entre :
- Le régime du réel simplifié : Ce régime est conçu pour les SASU avec un chiffre d’affaires modéré en venant alléger les obligations comptables et fiscales, ce qui le rend parfait pour les petites structures. Par exemple, la TVA est déclarée une fois par an, avec des acomptes réguliers tout au long de l’année. C’est donc l’option à privilégier si votre objectif principal est de simplifier votre gestion.
- Le régime du réel normal : Ce régime s’adresse plutôt aux SASU avec un chiffre d’affaires plus élevé ou pour celles qui souhaitent une gestion plus détaillée. Ici, les déclarations de TVA sont faites mensuellement ou trimestriellement, offrant une vision précise de votre trésorerie. Certes plus rigoureux, il est tout de même parfait pour garder un contrôle serré sur vos finances.
Vous l’aurez compris, choisir le bon régime, c’est avant tout optimiser votre gestion tout en respectant vos obligations. Là encore, un expert-comptable est un allié de taille pour réussir à faire le choix le plus adapté à votre activité.
Au-delà de l’aspect technique, l’expert-comptable joue aussi un rôle clé souvent sous-estimé dans le développement de votre entreprise. Il analyse vos chiffres pour vous fournir une vision claire de votre situation financière et vous accompagner dans la moindre de vos décisions stratégiques, une expertise indispensable pour optimiser votre fiscalité et mieux planifier l’avenir.
Dernier avantage de taille dans le fait de faire appel à un expert-comptable : bénéficier d’un accompagnement sur-mesure, réellement adapté aux spécificités de votre entreprise. Il comprend les spécificités de votre secteur d’activité et sera en mesure de vous proposer des solutions adaptées à vos attentes et à vos objectifs, aussi bien pour une levée de fonds, une restructuration que pour tout simplement pour gagner du temps.
Le fonctionnement d’une SASU au régime réel simplifié d’imposition
Le régime réel simplifié d’imposition (RSI) s’applique aux SASU dont le chiffre d’affaires ne dépasse pas certains seuils :
- 840 000 euros pour les activités de commerce et de fourniture de logement,
- 254 000 euros pour les prestations de service.
Les SASU sous ce régime bénéficient donc d’une comptabilité allégée, ce qui simplifie considérablement leur gestion au quotidien. En pratique, elles peuvent opter pour une comptabilité de trésorerie : seuls les encaissements et les décaissements inscrits sur le relevé bancaire sont enregistrés tout au long de l’année.
Point de vigilance : à la clôture de l’exercice comptable, il est tout de même obligatoire de constater les créances et les dettes, c’est-à-dire d’intégrer les factures d’achats et de ventes qui n’ont pas encore fait l’objet d’un paiement ou d’un encaissement. Ce passage permet de basculer vers une comptabilité d’engagement, en conformité avec les exigences fiscales.
Il faut tout de même relever que de nos jours, la comptabilité des SASU n’est plus réalisée sur papier. Les logiciels de comptabilité se sont ainsi imposés comme la norme, ces derniers proposant praticité et gain de temps. Deux options s’offrent donc à vous :
- Faire appel à un expert-comptable traditionnel, qui prendra en charge l’intégralité de la comptabilité,
- Opter pour un expert-comptable en ligne, une solution souvent plus économique et accessible.
Notre avis professionnel : Il est fortement déconseillé de gérer votre comptabilité seul si vous ne maîtrisez pas ce domaine. Pourquoi ? Tout simplement parce que les risques d’erreurs sont élevés, et des sanctions financières peuvent s’appliquer en cas de non-conformité. A contrario, le fait de confier cette mission à un professionnel garantit une comptabilité fiable et vous libère du temps pour vous concentrer sur le développement de votre activité.
Rejoignez la communauté des chefs d’entreprise bien informés
Le fonctionnement d’une SASU au régime réel normal d’imposition
S’agissant cette fois-ci des SASU qui dépassent les seuils mentionnés précédemment, c’est le régime réel normal d’imposition qui s’applique. La gestion comptable devient alors plus exigeante et rigoureuse.
Sous ce régime, les SASU sont tenues d’adopter une comptabilité d’engagement. Cela signifie que toutes les opérations financières sont enregistrées dans des journaux distincts :
- Les ventes sont inscrites dans un journal des ventes,
- Les achats sont enregistrés dans un journal des achats.
Cette méthode repose essentiellement sur le principe des créances et des dettes, qui exige d’enregistrer les transactions dès qu’elles sont engagées, indépendamment du moment où le paiement ou l’encaissement est effectivement réalisé. Chaque écriture comptable doit donc mentionner :
- L’origine de l’opération (par exemple, une vente ou un achat),
- Son contenu précis (montant, nature),
- L’imputation comptable (numéro de compte correspondant),
- La référence de la pièce justificative associée (comme une facture).
Les documents comptables à tenir à jour dans une SASU
En tant que dirigeant d’une SASU, la tenue de documents comptables est une obligation incontournable pour assurer la transparence et la conformité de votre entreprise. Ces documents doivent être établis à la date de clôture définie dans vos statuts et se traduisent par les comptes annuels. Ils se composent de trois éléments clés : le bilan, le compte de résultat et l’annexe comptable. Décryptage simple et punchy pour y voir clair !
Le bilan : le résumé du patrimoine de l’entreprise
Le bilan d’une SASU correspond à l’état exact de l’entreprise au moment de la clôture de l’exercice. Il fournit une vue d’ensemble très précieuse des actifs (ce que possède l’entreprise) et des passifs (ce qu’elle doit ou les ressources qui financent les actifs) :
- À l’actif : on retrouve les immobilisations (équipements, machines), les créances clients (sommes dues par vos clients) et la trésorerie (banque, caisse).
- Au passif : vous y verrez les capitaux propres (apports, bénéfices accumulés) et les dettes (emprunts, factures fournisseurs non payées).
Ce qu’il faut retenir, c’est que le bilan montre comment votre entreprise se porte à une date donnée. Il s’agit donc d’une image fixe qui permet d’évaluer sa santé financière et surtout son équilibre entre ce qu’elle possède et ce qui la finance.
Le compte de résultat : l’histoire de votre activité
Si le bilan est une photo à un instant T de votre entreprise, le compte de résultat est plutôt un film qui retrace l’activité de l’entreprise sur une période donnée (par exemple, du 1ᵉʳ janvier au 31 décembre).
On y trouve donc :
- Les produits : toutes les recettes générées (ventes, prestations, subventions).
- Les charges : l’ensemble des dépenses (loyers, salaires, achats, frais financiers, etc.).
Ce document répartit d’ailleurs ces éléments par catégorie :
- Résultat d’exploitation : ce que génère l’activité principale.
- Résultat financier : les opérations liées aux intérêts ou aux placements.
- Résultat exceptionnel : les éléments ponctuels (comme une vente d’immobilisation).
Bon à savoir : pour aller encore plus loin dans l’analyse, le compte de résultat peut être présenté sous la forme d’un solde intermédiaire de gestion (SIG). Celui-ci met en lumière des indicateurs clés pour piloter votre activité, tels que la marge (résultat brut dégagé après les achats), la valeur ajoutée (ce que l’entreprise a réellement « produit » après déduction des coûts intermédiaires) ou encore l’excédent brut d’exploitation, ou EBE (indicateur phare pour mesurer la rentabilité de l’activité).
L’annexe comptable : les explications en détail
L’annexe comptable joue surtout un rôle de complément d’information. Elle vient enrichir les comptes annuels en :
- Précisant les méthodes comptables utilisées (comme le mode de calcul des amortissements).
- Décomposant certains chiffres pour mieux comprendre les variations (par exemple, l’évolution des immobilisations).
- Apportant des détails nécessaires pour une lecture complète et claire des comptes.
Mais attention, cette annexe n’est pas obligatoire pour les petites SASU bénéficiant d’une comptabilité simplifiée, sauf si certaines circonstances particulières l’exigent (comme une demande de financement) !
Les règles comptables pour la rémunération du dirigeant d’une SASU
Le dirigeant d’une SASU, qu’il soit président ou directeur général, bénéficie du statut d’assimilé salarié. Cela signifie que sa rémunération suit les mêmes règles qu’un salaire classique : elle nécessite l’établissement d’un bulletin de paie et le paiement des cotisations sociales associées.
L’établissement des bulletins de paie
Si le dirigeant choisit de gérer lui-même ses bulletins de paie, il doit s’assurer que chaque somme versée à titre de rémunération figure sur le bulletin de salaire du mois concerné. Ensuite, il est impératif de déclarer les charges sociales via la Déclaration Sociale Nominative (DSN) et de procéder à leur règlement au cours du mois suivant.
Pour éviter les erreurs et gagner du temps, il est donc souvent recommandé de confier cette mission à un expert-comptable afin de garantir le respect des obligations légales, mais surtout pour assurer la fiabilité des calculs, notamment pour les cotisations sociales et les déclarations.
Les avantages en nature, un élément à ne pas négliger
La rémunération du dirigeant d’une SASU ne se limite pas aux versements en espèces : les avantages en nature occupent également une place importante. Ils peuvent par exemple concerner l’utilisation personnelle d’un véhicule de société, ou encore le logement pris en charge par l’entreprise. Dans tous les cas, ces avantages en nature doivent obligatoirement apparaître sur le bulletin de paie.
Attention, ces avantages sont soumis :
- Aux cotisations sociales, comme tout autre élément de salaire,
- Et à l’impôt sur le revenu, car ils sont considérés comme une partie intégrante de la rémunération.
Les documents comptables à tenir à jour dans une SASU
Lorsqu’une SASU souscrit un emprunt bancaire, celui-ci doit être correctement enregistré en comptabilité pour refléter les engagements financiers de l’entreprise. Les emprunts apparaissent au passif du bilan sous la catégorie des dettes à moyen ou long terme, généralement dans le compte 164000 – Emprunts auprès des établissements de crédit.
Voici quelques conseils simples mais efficaces pour bien gérer vos écritures comptables en la matière :
- Anticipez les remboursements et intégrez-les dans votre prévisionnel de trésorerie ;
- N’hésitez pas à utiliser un logiciel comptable pour automatiser les enregistrements et gagner en précision ;
- Vérifiez régulièrement l’évolution de votre dette pour bénéficier d’un suivi réellement clair ;
- Faites-vous accompagner par un expert-comptable pour éviter les erreurs coûteuses ;
- Enfin, gardez une trace de chaque pièce justificative liée à l’emprunt (contrats, échéanciers).
Enregistrement de l’emprunt
Prenons un exemple : votre SASU obtient un prêt de 50 000 €, directement versé sur le compte bancaire de l’entreprise. L’écriture comptable à passer est la suivante :
- Crédit du compte 164000 – Emprunts pour 50 000 € (augmentation des dettes).
- Débit du compte 512000 – Banque pour 50 000 € (entrée d’argent sur le compte bancaire).
Cette écriture traduit ainsi l’arrivée des fonds empruntés en trésorerie et inscrit l’engagement de remboursement dans les comptes de l’entreprise.
Enregistrement des remboursements mensuels
Supposons que l’emprunt soit remboursé sur 5 ans avec des échéances mensuelles fixes de 1 000 €, dont 850 € pour le capital et 150 € pour les intérêts. Chaque remboursement mensuel nécessite d’enregistrer :
- La réduction de la dette (compte 164000) pour la partie capital,
- Les intérêts payés (compte 661160 – Intérêts sur emprunts) comme charge financière,
- La sortie de trésorerie (compte 512000 – Banque).
L’écriture comptable à passer pour chaque mensualité est donc :
- Débit du compte 164000 – Emprunts : 850 € (remboursement du capital),
- Débit du compte 661160 – Intérêts sur emprunts : 150 € (intérêts payés),
- Crédit du compte 512000 – Banque : 1 000 € (sortie d’argent pour l’échéance).
Vous souhaitez avoir un exemple d’écriture simplifiée pour une mensualité ? En voici justement un :
- 164000 (capital) : 850 €
- 661160 (intérêts) : 150 €
- 512000 (banque) : 1 000 €
Impact sur les états financiers
Chaque remboursement diminue progressivement la dette inscrite au passif du bilan, améliorant ainsi la situation financière de votre entreprise. Quant aux intérêts, ils sont enregistrés en tant que charges financières dans le compte de résultat, ce qui réduit le bénéfice net de l’entreprise.
Tout l’intérêt d’un tel suivi rigoureux de ces écritures est justement de pouvoir présenter des comptes annuels transparents, ce qui reste très important pour ensuite analyser la rentabilité de votre activité et rassurer vos partenaires financiers.
Comment établir un plan de comptes de SASU ?
En tant que société immatriculée en France, une SASU doit obligatoirement se conformer au Plan Comptable Général (PCG), le référentiel officiel qui organise et codifie l’ensemble des comptes à utiliser. Cette règle s’applique à toutes les sociétés commerciales, quel que soit leur statut juridique.
Pour établir un plan de comptes parfaitement adapté à votre activité, il est donc vivement recommandé de vous appuyer sur un expert-comptable. Un professionnel s’assurera ainsi que votre comptabilité respecte les normes en vigueur, tout en personnalisant votre plan de comptes en fonction des spécificités de votre entreprise (secteur d’activité, taille, besoins de gestion).
Simplifiez-vous la tâche et assurez-vous d’une comptabilité parfaitement claire et adaptée à votre SASU avec nos équipes !
Quelles sont vos obligations fiscales en tant que dirigeant de SASU ?
Chaque année, votre SASU doit se conformer à des obligations fiscales précises, à commencer par l’établissement et la transmission de la liasse fiscale. Ce document, indispensable pour l’administration fiscale, récapitule les comptes de votre entreprise à la fin de chaque exercice.
La forme de la liasse fiscale dépend donc directement de votre régime d’imposition :
- Si votre SASU est soumise à l’Impôt sur les Sociétés (IS) : le formulaire à transmettre est le 2065.
- Si votre SASU relève de l’Impôt sur le Revenu (IR) : cela dépend de la nature de votre activité, avec le formulaire 2031 pour les BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux) ou 2035 pour les BNC (Bénéfices Non Commerciaux).
La liasse fiscale est généralement télétransmise via la procédure EDI (Échange de Données Informatisé) directement depuis votre logiciel comptable. En alternative, la procédure EFI (Échange de Formulaires Informatisé) permet de remplir et transmettre ces informations via votre compte fiscal en ligne. Toutefois, même dans ce cas, la préparation des comptes annuels reste indispensable, notamment pour les dépôts obligatoires au greffe du tribunal de commerce.
Gardez tout de même à l’esprit qu’en plus de la liasse fiscale, votre SASU doit s’acquitter de diverses taxes et impôts, parmi lesquels :
- La CFE (Cotisation Foncière des Entreprises),
- La TVA, si votre activité y est soumise,
- L’IS ou l’IR, selon le régime fiscal choisi,
- La TVS (Taxe sur les Véhicules de Sociétés) pour les véhicules utilisés par l’entreprise.
Comment gérer la TVA dans une SASU ?
C’est simple, le calcul et la déclaration de la TVA dépendent du régime de TVA applicable à votre SASU :
- Régime réel normal : déclaration mensuelle ou trimestrielle, en fonction du chiffre d’affaires.
- Régime réel simplifié : déclaration annuelle avec des acomptes semestriels.
- Franchise en base de TVA : exonération, si votre chiffre d’affaires ne dépasse pas certains seuils (91 900 € pour les activités commerciales, 36 800 € pour les prestations de services).
La TVA à reverser correspond donc à la différence entre :
- La TVA collectée (celle facturée à vos clients),
- La TVA déductible (celle payée sur vos achats professionnels ou investissements).
Résultat : si le solde est positif, vous devrez reverser le montant à l’administration fiscale. En cas de crédit de TVA (solde négatif), vous pouvez alors, sous certaines conditions, demander son remboursement.
Quelle date de clôture choisir pour une SASU ?
La date de clôture de votre SASU est inscrite dans vos statuts. Bien qu’elle soit modulable, il est fortement conseillé de la fixer en fin de mois pour simplifier l’arrêté des comptes. Mais comment choisir la bonne date ? Cela dépend de plusieurs critères, principalement liés à votre organisation et à votre activité.
- Ne choisissez pas une période de forte activité : Le bilan comptable doit être finalisé au plus tard trois mois après la clôture de l’exercice. Si cette période coïncide avec un pic d’activité, vous risquez de manquer de temps pour boucler sereinement vos comptes. Par exemple, une entreprise e-commerce qui réalise 60 % de son chiffre d’affaires pendant les fêtes de fin d’année évitera une clôture au 31 décembre pour ne pas se retrouver submergée en pleine production du bilan.
- Optimisez vos inventaires : La clôture des comptes implique de réaliser un inventaire précis de vos stocks à cette date. Pour faciliter cette opération, choisissez une période où le niveau de stock est au plus bas et l’activité ralentie. Par exemple, une entreprise de prêt-à-porter pourrait privilégier une clôture après les soldes, lorsque les rayons sont presque vides. À l’inverse, un glacier optera pour un mois en dehors de la saison estivale, comme le 30 septembre, afin de réaliser un inventaire plus léger.
- Évitez le 31 décembre : Si le 31 décembre peut sembler un choix naturel, il s’agit souvent d’une mauvaise idée. Les experts-comptables, juristes et autres prestataires sont particulièrement sollicités à cette période, ce qui peut compliquer les démarches. Pour plus de flexibilité, des dates comme le 31 mars, le 30 juin ou le 30 septembre sont souvent plus pertinentes.
Quels délais respecter pour la clôture des comptes d’une SASU ?
Une fois la date de clôture fixée, ce n’est pas fini, car il faut encore vous assurer de bien respecter les délais légaux pour l’arrêté et le dépôt des comptes :
- Si votre exercice ne coïncide pas avec l’année civile : vous disposez de trois mois après la clôture pour transmettre vos comptes à l’administration fiscale.
- Si votre exercice coïncide avec l’année civile (au 31 décembre) : un délai légèrement plus long de quatre mois est accordé.
Attention : ces délais légaux ne sont pas toujours compatibles avec les besoins de pilotage d’une entreprise ! Attendre plusieurs mois pour avoir une vue complète de vos résultats peut donc rapidement être un frein pour prendre des décisions stratégiques.
Pourquoi ? Car en tant que dirigeant, vous avez toujours besoin d’une vision claire et réactive de votre activité, de vos charges et de vos marges pour ajuster vos actions en temps réel.
ADVYSE, votre expert-comptable pour optimiser la gestion de votre SASU
Chez ADVYSE, nous allons bien au-delà de la simple gestion comptable : notre objectif est d’être un véritable partenaire de votre réussite.
Un accompagnement sur-mesure
Chaque SASU est unique. Nous adaptons ainsi nos services à vos besoins spécifiques, qu’il s’agisse de gestion courante, d’optimisation fiscale ou de conseil stratégique.
Des outils digitaux performants
Simplifiez vos processus grâce à des solutions modernes et intuitives qui vous permettent de suivre votre comptabilité en temps réel.
Une expertise technique de pointe
Nos équipes possèdent une maîtrise approfondie des enjeux comptables et fiscaux propres aux SASU.
Une approche humaine et engagée
Chez ADVYSE, nous plaçons la relation client au cœur de nos priorités. Nos équipes sont donc disponibles et réactives pour répondre à toutes vos questions, y compris en urgence.