Avec le statut d’entrepreneur, vous gérez la fiscalité (déclaration) de votre micro-entreprise par année en France, qui englobe plusieurs aspects avec l’urssaf.
- déclarer vos bénéfices sous le régime micro-fiscal ou réel simplifié.
- choisir entre la franchise en base de TVA ou le régime réel selon votre chiffre d’affaires
- Paye également des contributions locales comme la CFE et la CVAE.
Régime fiscal de la création de la micro-entreprise
Le régime fiscal de la micro-entreprise, simplifie la création d’entreprise et la gestion des obligations fiscales et sociales. Il est avantageux pour ceux qui exercent une activité commerciale, artisanale ou libérale et souhaitent bénéficier d’une fiscalité allégée.
Titre Actu fiscale : Depuis l’année 2016, une fusion entre les deux régimes, régime de l’auto-entreprise et de la micro-entreprise. Ainsi, auto-entrepreneur et micro-entrepreneur font référence à la même notion.
Vous pouvez opter pour le régime de la franchise en base de TVA si votre chiffre d’affaires annuel reste sous certains seuils. En 2023, ces seuils sont fixés :
- à 85 000 euros pour les ventes de marchandises
- à 37 500 euros pour les prestations de services.
Si vous respectez ces montants, vous ne payez pas de TVA donc pas de prélèvement. Et vous n’avez pas à l’inclure dans vos factures, ce qui simplifie votre comptabilité.
En cas de dépassement des seuils de plafonds de CA deux années consécutives, vous passez au régime réel normal.
L’imposition se base sur votre chiffre d’affaires. Selon votre activité, vous rapportez :
- des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) pour les activités commerciales et artisanales ou
- des bénéfices non commerciaux (BNC) pour les professions libérales.
Ce régime prévoit un abattement forfaitaire sur votre chiffre d’affaires, correspondant ainsi à votre bénéfice imposable. Les taux d’imposition, qui sont des montants, sont de 1% pour les ventes, 1,7% pour les prestations de services commerciaux et 2,2% pour les services libéraux.
Si vous choisissez le versement libératoire de l’impôt, vous payez vos impôts sur le revenu en même temps que vos cotisations sociales. Cela simplifie ainsi la gestion fiscale. Vous devez également payer des cotisations sociales sur votre chiffre d’affaires pour financer la sécurité sociale et l’assurance maladie.
Les obligations comptables sont allégées par rapport à d’autres formes d’entreprises. Vous pouvez déduire certaines charges comme vos cotisations sociales et autres frais professionnels. Si vous choisissez le régime réel d’imposition, vous pouvez opter pour un régime simplifié. Mais cela implique des obligations comptables plus strictes.
Il est crucial de surveiller votre chiffre d’affaires. En cas de dépassement des seuils de plafonds de CA, vous passez au régime réel normal. Cela implique un calcul plus complexe de la TVA et des bénéfices imposables.
Le régime fiscal de la micro-entreprise simplifie votre gestion et vous permet de vous concentrer sur le développement de votre activité chaque année . Il est essentiel de bien comprendre ces éléments pour optimiser votre situation fiscale et éviter toute sanction. En prenant en compte ces informations, vous pourrez choisir le régime qui correspond le mieux à votre activité, votre chiffre d’affaires et vos objectifs.
Si vous avez besoin d’informations sur le régime fiscal de la micro-entreprise, vous pouvez contacter les équipes Advyse.
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Fiscalité du micro-entrepreneur
La fiscalité des micro-entrepreneurs repose sur des règles simples, conçues pour alléger et simplifier la gestion des obligations fiscales. En tant que micro-entrepreneur, votre imposition se calcule directement en fonction de votre chiffre d’affaires. Cela vous permet d’adapter vos charges fiscales à vos revenus réels. Le mécanisme du versement libératoire vous offre une option simplifiée pour régler l’impôt sur le revenu. Vous versez un pourcentage fixe de votre chiffre d’affaires, sans être soumis au barème progressif de l’impôt qui pourrait augmenter en fonction des revenus de votre foyer fiscal.
Respect des seuils légaux
Le chiffre d’affaires de la micro-entreprise détermine votre régime fiscal et vos obligations. Si vous réalisez des prestations de services, le seuil annuel est de 77 700 euros. Pour une activité commerciale ou de vente de marchandises, il atteint le montant de 188 700 euros.
Si vous dépassez ces limites, vous devez adopter un régime réel d’imposition, nécessitant une comptabilité plus détaillée et complexe. Ce changement implique de déclarer vos bénéfices nets, avec des charges déductibles, contrairement au régime des micro-entreprises où l’imposition reste forfaitaire.
Abattements selon l’activité
Les abattements forfaitaires varient selon votre type d’activité. Si vous exercez une activité libérale sous le régime micro-BNC (bénéfices non commerciaux), vous bénéficiez d’un abattement de 34 % sur vos recettes pour couvrir vos frais professionnels. Pour les activités pertinentes des bénéfices industriels et commerciaux (BIC), l’abattement atteint 50 %, offrant une réduction notable de votre base imposable.
Cotisations sociales spécifiques
Les cotisations sociales, calculées sur votre chiffre d’affaires, dépendent également de la nature de votre activité. Par exemple, pour la vente de marchandises, elles s’élèvent à un taux de 12,8 %, tandis que pour les prestations de services, le taux atteint environ 22 %. Ces incluent l’assurance maladie, la retraite et les allocations familiales, garantissant une protection sociale adaptée à votre activité.
Franchise à base de TVA
La franchise en base de TVA constitue un avantage fiscal majeur. Vous n’avez pas à facturer ni à déclarer la TVA tant que votre chiffre d’affaires ne dépasse pas certains seuils :
- 85 000 euros pour la vente de marchandises et
- 37 500 euros pour les prestations de services.
Cette mesure simplifie votre gestion administrative, mais limite votre capacité à récupérer la TVA sur vos achats professionnels.
Cotisation foncière des entreprises (CFE)
La CFE s’applique à partir de votre deuxième année d’activité. Elle dépend de la valeur locative de vos professionnels locaux ou d’une base forfaitaire si vous travaillez à domicile. Les auto-entrepreneurs sont exonérés durant leur première année d’activité, ce qui constitue un coup de pouce financier au démarrage.
Déclaration et suivi
Vous devez déclarer régulièrement votre chiffre d’affaires auprès de l’URSSAF, soit chaque mois, soit chaque trimestre, selon l’option choisie. Ces déclarations permettent de calculer vos cotisations sociales et votre éventuel versement libératoire d’impôt sur le revenu. Ce processus simplifie le suivi de vos obligations fiscales.
Anticiper la croissance de votre activité
Si votre activité évolue et que vous envisagez une croissance significative, vous pourriez trouver le statut d’auto-entrepreneur limité. Le passage à des structures juridiques comme l’EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) ou la SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) vous offre des opportunités supplémentaires. Ces statuts permettent :
- de développer votre activité professionnelle ,
- d’investir plus facilement,
- de recruter et
- de bénéficier de régimes fiscaux adaptés à des chiffres d’affaires plus élevés.
Contactez-nous pour une évaluation personnalisée et une comparaison des différents statuts.
Gestion optimale et accompagnement
Pour gérer efficacement votre fiscalité, une comptabilité rigoureuse et une bonne compréhension des règles fiscales sont essentielles. Restez informé des évolutions législatives pour éviter les erreurs et maximiser vos avantages. Si vous avez des doutes ou si votre activité devient plus complexe, faites appel à un expert-comptable ou consultez directement l’administration fiscale pour bénéficier de conseils adaptés.
En somme, le régime fiscal de l’auto-entrepreneur offre flexibilité et simplicité, tout en favorisant un démarrage rapide et une gestion allégée. Toutefois, il nécessite une anticipation et un suivi rigoureux pour accompagner le développement de votre activité.
Nos stratégies d’optimisation fiscale pour votre micro-entreprise
Maximiser vos économies fiscales tout en respectant les réglementations est essentiel pour renforcer la santé financière de votre entreprise. Voici les principales stratégies que nous mettons en œuvre pour vous aider à optimiser votre imposition :
- Adaptez votre régime fiscal et votre structure juridique : Vous choisissez le régime fiscal le plus avantageux (IS ou IR). Vous structurez votre entreprise pour réduire les impots.
- Déduisez vos charges et utilisez les crédits d’impôt : Vous identifiez vos charges déductibles (frais, amortissements) et exploitez les crédits d’impôt spécifiques à votre activité.
- Optimisez votre rémunération : Vous combinez de votre salaire, dividendes et dispositifs d’un montant d’épargne (PEE, PERCO) pour réduire votre fiscalité personnelle et professionnelle.
- Simplifiez votre gestion de TVA et planifiez les plus-values : Vous bénéficiez des régimes simplifiés ou de la franchise en TVA. Vous planifiez vos cessions pour maximiser les abattements.
- Anticipez les évolutions fiscales : Vous suivez l’actualité fiscale et ajustez vos stratégies pour évite les risques et saisir les nouvelles opportunités.